Wallonie Libre. Tout un programme dans le nom de ce journal qu'une poignée de résistants publient dès les premiers jours de guerre, en juin 1940, en dépit des risques immenses pour leur vie.

L'Occupation ne les décourage pas, au contraire, elle les fait sortir du bois, parmi les premiers.

Ils ne renoncent pas à dénoncer les bassesses du pouvoir ayant mené à la catastrophe annoncée, ni l'alignement de celui-ci sur les exigences flamandes les plus extrêmes, relayées -il faut l'avouer- par des Wallons et des Bruxellois profitant de l'occasion pour céder à leurs bas instincts.

 

J'écris volontairement ce texte au présent, car si les circonstances ont changé depuis notre création, les façons d'agir de certains, elles, sont toujours les mêmes depuis 1940, hélas!

 

Chaque jour, la Belgique est de plus en plus flamande, au point qu'il devient difficile voire impossible, de distinguer en quoi elle agit de temps à autres en faveur de la Wallonie et de ses intérêts.

 

Nos élus, représentants, cèdent chaque jour davantage à la Flandre, dominatrice et conquérante. la Wallonie a pris la triste habitude de se taire, et la Belgique, de ce fait, ne semble plus parler que le néerlandais.

 

Wallonie Libre dénonce sans cesse depuis sa création ce marché de dupes, cet abandon planifié,.

 

SAUVER LA BELGIQUE QUEL QU'EN SOIT LE PRIX A PAYER POUR LA WALLONIE. Voilà la sinistre mission que la plupart des partis de Wallonie ont choisi de défendre. La Wallonie est donc victime de cette lâcheté institutionnelle que nous haïssons et ne cessons de dénoncer.

 

Radicalement républicains dans nos choix de valeurs, résolument indépendantistes pour une Wallonie pleinement assumée, clairement dissidents face à l'unanimisme belgicain, superbement à contre-courant de la pensée dominante distillée par les médias et les habitudes. TOUT CELA, NOUS N'AVONS PAS PEUR DE LE REVENDIQUER.

 

Parce qu'il est temps que ça change, si l'on veut sauver l'essence de notre Wallonie que nous aimons par-dessus tout.

 

2024 approche. Fini de compter sur les transferts Nord-Sud pour compenser notre faiblesse financière que nous savons passagère (même si nous sommes les seuls à dénoncer les nombreux transferts cachés, clandestins et inavoués Sud-Nord)... Nos élus évitent la question, perdus qu'ils sont dans des querelles partisanes et d'égos, et terrorisés par l'immensité de l'enjeu au point de le nier.

 

Face à ce déni, nous osons dire: LA WALLONIE, TOUTE LA WALLONIE, RIEN QUE LA WALLONIE, par nous-mêmes et pour nous-mêmes! Personne ne nous aidera: nous serons ce que nous voulons bien être, ni plus ni moins. Il faudra certainement réduire la voilure institutionnelle (Provinces, Sénat, Communauté française, intercommunales,...) pour survivre à 2024 et c'est maintenant que ça se décide. Il y a urgence!

 

Vous partagez ce constat d'urgence, cet appel à l'action, ces espoirs en une Wallonie meilleure, ces exigences pour un Avenir Wallon enfin assumé pleinement: VOUS ÊTES CHEZ VOUS A WALLONIE LIBRE!!! Qu'attendez-vous encore pour prendre contact avec nous et nous rejoindre?