par le président de Wallonie Libre
Le 20 mai dernier, la Belgique s’est réveillée groggie : un militaire flamand, radicalisé façon nazie (tiens tiens !) était en fuite près avoir proféré force menaces contre le gouvernement et des scientifiques classés à gauche. Autre problème : surentraîné, il s’est rendu coupable de vol massif de matériel militaire, dont de nombreuses armes de guerre. Terré depuis lors dans son repaire, imprévisible, il pourrait à tout moment fomenter un coup…
La classe politique est en émoi, on s’en doute ! Comment un tel énergumène a-t-il pu échapper aux radars ? Pire, une partie de la population, échaudée par les récentes privations de liberté, prend désormais fait et cause pour le gaillard. Qu’importe sa violence, son fanatisme, son idéologie flamingante avérée, le voilà soudain propulsé au rang de héros des libertés, pourfendeur des injustices. Un Quichotte que renierait sûrement Cervantes, mais bon…
Ainsi, même en Wallonie, des citoyens en mal d’éducation identitaire ou en patriotisme, même des élus, saluent la retraite du type, l’encourageant à aller jusqu’au bout ! Incroyable ! C’est faire fi du caractère foncièrement dangereux à tout point de vue du personnage, voire criminel, même s’il n’a pas encore de sang sur les mains… Une sorte de Rambo à la flamande, en quelque sorte. Il paraît que le terroir en secrète quelques exemplaires, ce que nous n’avons pas de peine à croire, vu le climat…
En Wallonie, ça en séduit donc pourtant certains ! Demain, le Vlaams Belang s’implante en Wallonie avec une figure charismatique à sa tête, nul doute que le foyer a toutes les chances de prendre, avec ce genre de gens bas de plafond. Quoiqu’on en pense, la Wallonie n’est pas vaccinée contre ça… La preuve !
Une Wallonie qui resterait attachée à la Flandre de plus en plus raciste, xénophobe, ultra-droitière, fanatique et vindicative à l’encontre des Wallons et de tout ce qui parle français, ce serait du pur masochisme. Et pourtant…
Question gênante : jusqu’à quel degré de masochisme nos dirigeants wallons sont-ils prêts à laisser s’abîmer notre Wallonie, avant de mesurer l’ampleur du jeu de dupes dans lequel ils nous laissent barboter ? Comment réparer le mal fait ? Je me répète sûrement, mais je persiste à considérer que la Belgique N’EST EN AUCUN CAS un projet valable et valorisant pour la Wallonie. Et qu’on me prouve le contraire, je peux attendre je crois ! Il est donc grand temps, en Wallonie, de bâtir un autre projet, sous peine de se retrouver un jour prochain orphelins… ou totalement colonisés par ces gens infréquentables, imbibés par les tristes idées du Nord!
Certes, ce nouveau projet à construire n’est pas de tout repos, et personne de sérieux ne garantit que le vol vers l’indépendance sera paisible. L’Ecosse et la Catalogne, prêts à embarquer vers leur indépendance respective, peuvent en témoigner. Il y aura encore pas mal de turbulences, des hésitations, des tâtonnements et des impossibilités, c’est certain. On ne rasera pas gratis !
Mais le voyage en vaut la chandelle, et le « beau risque » de notre regretté Père québécois, René LEVESQUE, celui mène à notre indépendance, vaudra toujours mieux que cette mort à petit feu annoncée, dans le confort des hypocrisies belgicaines.
Le débat reste toujours tendu autour du sort de Bruxelles, que nous voulons égal au nôtre et en bonne intelligence avec des gens qui ont à cœur de vivre leur francité au diapason de la nôtre. Différents mais pas indifférents !
Face à une Belgique flamandisée jusque dans son armée – le colonel Gennart le dénonçait déjà il y a 10 ans et ça ne s’est pas arrangé, loin de là ! - , il faudra avancer de concert, tout en affirmant nos droits respectifs à l’autonomie et au respect de nos identités, pleinement assumées. Reste à convaincre nos élus et les citoyens qui les élisent. Turbulences, je disais… Et vaste programme ! L.V.
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