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Le Monde d’après sera wallon ou ne sera pas, Éditorial du Président de Wallonie Libre

Notre Wallonie est un pays merveilleux, tous ici nous le savons bien. Il a fallu une crise sanitaire sans précédent depuis la grippe de 1918-1919 pour que certains s’en rendent compte et fassent -un peu contraints- volte-face en privilégiant les produits wallons dans leur consommation quotidienne, mieux, en s’engageant à privilégier les sites wallons, de proximité donc, pour leurs vacances d’été qui s’annoncent. Il faut dire que le doute plane encore sur notre capacité à nous épandre en Europe et a fortiori dans le monde. De 8% de convaincus par la Wallonie, ils seraient désormais 26% de convertis, selon un sondage, à vouloir rester ici. Oh bonheur !


Je m’étonne néanmoins de l’enthousiasme pour les produits de nos artisans de proximité quand je constate que la crise, en même temps, a considérablement gonflé les portefeuilles des Grands potentats de ce monde, les fameux GAFAM (Google-Apple-Facebook-Amazone-Microsoft, auxquels on peut encore ajouter Zalando). Est-ce là du commerce local ? On dit que le Monde d’après sera différent, que le local reviendra en force... J’attends de voir, mais permettez-moi de douter ! Le Monde d’après donnerait-il enfin la primauté au local ?


Cela signifierait donc que, plutôt que de voir la Flandre s’occuper de NOS problèmes wallons en y imposant SES solutions, on découvrirait enfin une Flandre qui appliquerait les principes de zelfbestuur -autonomie- qu’elle chérit, et ne chercherait plus à dominer à tout prix ce qui reste du couple que nous formons encore avec elle. Las, dans toutes les mesures prises par le Conseil National de Sécurité dans cette crise du COVID19, on ne peut s’empêcher de constater combien cette Flandre pèse plus que lourdement.


Avec ses manies, ses marottes, ses complexes, ses peurs. Et de constater une fois encore que ce chantage empêche la Wallonie de s’exprimer, faute de projet et de vision à long terme sur son devenir. Cherchant toujours la comparaison, la Wallonie se contente de suivre la Flandre comme un toutou, lui obéissant, voire devançant ses désirs. Faut-il y voir un syndrome de Stockholm ou un simple trouble de l’attachement ? Tout vrai Wallon,fier de son identité, ne peut qu’y voir un cruel manque de volonté politique de s’affirmer et de profiter à fond des institutions qui pourtant nous donnent des pouvoirs dignes de ceux d’un état souverain. Triste !


Ne rêvons pas ! Ce n’est pas encore demain la veille que nous verrons DES DÉCIDEURS WALLONS SE REVENDIQUER DE FAÇON UNANIME ET SANS EQUIVOQUE DE CETTE BELLE WALLONIE, EN LA DÉFENDANT COUTE QUE COUTE FACE AUX APPÉTITS FLAMANDS mais aussi de l’atavisme belgicain, contre-productif et stérilisant. Ce monde d’après, wallon radicalement, définitivement, obstinément, passionnément, est le seul que nous appelons de nos vœux, pour lequel nous désirons nous battre et surtout, voir nos élus se battre en notre nom. Pour en finir une fois pour toutes avec le monde d’avant, belgicain en diable et flamando-dépendant jusqu’à l’absurdité. En route donc pour le confédéralisme, le vrai, celui qui présuppose l’indépendance des quatre parties, qui décident -ou non- de contracter entre elles une nouvelle alliance sur base d’un projet équitable. Des politiques wallons y songent, timidement, tant la menace de mainmise flamande se précise et s’affine. A l’image du COVID19, puisse cette maturation se faire rapidement, mettant fin à un poison pour la Wallonie. D’ici là, portez-vous bien et... soyez patients ! Tout ça finira bien un jour !

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